Avant le ramassage
Quels habits ?
On privilégie des vêtements qui couvrent l’ensemble du corps ainsi qu’une paire de chaussures/bottes en fonction de la météo.
Où cueillir ?
Bien choisir un lieu loin des sites potentiellement pollués de type bords de route, proches d’industries ou de centrales nucléaires… Sinon les espèces risquent de se gorger de composés toxiques.
Quel matériel
pour la cueillette ?
Se munir d’un panier en osier ou d’une caisse en bois, de préférence assez grand afin de ne pas mélanger les espèces pour éviter la contamination. JAMAIS de sacs en plastique.
Le ramassage
Quelles quantités ?
Un maximum de 5L est autorisé. Si plus, une autorisation est nécessaire ou vous risquez une amende.
Comment ramasser ?
Il est conseillé de ne ramasser que les champignons que l’on reconnaît, au moindre doute on préfère ne pas ramasser. On privilégie les espèces adultes, en bon état; les vieux spécimens peuvent être abîmés ou parasités.
Ne pas hésiter à consulter des spécialistes ou des sites avec de la documentation de source vérifiée pour vérifier l’identité de nos espèces.
Enfin comme dit précédemment, on sépare les espèces dans le panier pour éviter les contaminations.
Après le ramassage
La prévention
Bien se laver les mains.
Prendre en photo la récolte pour permettre une identification en cas d’intoxication.
Population à risque
On ne consomme que ce que l’on a cueilli soi-même. On ne les propose jamais à un enfant jeune de moins de 15 ans (1), à une femme enceinte ou allaitante (2), à une personne âgée ou à une personne fragile (3).
Conservation
Consommation
Au frigidaire, 48H maximum. Ne jamais les consommer crus, toujours les faire cuire durant 30 minutes à la poêle ou 15 minutes à l’eau bouillante ou en les faisant sécher. Consommer des quantités raisonnables, une assiette pleine n’est pas raisonnable. Consulter des ouvrages ou spécialistes pour plus de détails par espèce.
(1) Cela correspond à la population pédiatrique en médecine – (2) Il y a des risques pour le bébé, des cas d’intoxication sont connus – (3) Pathologie hépatique ou rénale connue
Que faire en cas d’intoxication ?
L’objectif sera d’être pris en charge en adéquation avec le syndrome rencontré.
Ne pas boire, ni eau, ni lait.
On contacte donc directement le Centre antipoison de sa région (symptômes digestifs, fièvre, tremblements, troubles cardiaques…) ou directement les secours 15 ou 112 en cas de symptômes graves (perte de connaissance, détresse respiratoire…)
Il faut réunir le maximum d’informations pour permettre l’identification du champignon en question : heures, contextes, lieux, photos, etc.
En fonction de votre localisation, contactez les numéros suivants :