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Clitocybe nebularis

Clitocybe nébuleux

Ordre : Agaricales

Genre : Clitocybe

Sporée : Blanche ou très pâle

Chapeau

De 5 à 20 cm de diamètre. Lisse et souvent pruineux, gris beige, plus foncé à partir du centre. Marge enroulée chez le jeune.

Chair

Chair épaisse, beige clair. Saveur douce et odeur forte très caractéristique.

Hyménophore

Lames, faiblement décurrentes, facilement séparables de la chair du chapeau, crème à jaunâtre.

Pied

Blanc à grisâtre, plus pâle que le chapeau. Parfois clavé.

Sans anneau

Sans volve

Habitat

En groupes, en ronds de sorcières ou en lignes sous feuillus et conifères. Acidophile.

Comestibilité

Comestibilité discutable, un mécanisme de type allergique pourrait être en cause pour les intoxications sévères. Les gens qui le consommaient naguère ne mangeaient que les exemplaires très jeunes (trouvés avec des exemplaires à maturité) afin de valider l’identification.

Période de cueillette

Du mois d’Août jusqu’à Novembre.

Remarque

Champignon très commun, plutôt en fin de saison car il supporte bien les premières gelées. Pour un clitocybe, il a une sporée bien colorée (crème). Lorsqu’il est tout blanc (var. alba Bataille), il peut être confondu avec Clitocybe robusta Peck à sporée plus claire, bien difficile à distinguer. Clitocybe alexandri lui est plus méridionnal et vient sur calcaire. Autrefois considéré comme comestible, il vaut mieux rejeter Clitocybe nebularis car il a été responsable de nombreuses intoxications d’intensités variables, mais parfois avec un syndrome gastro-intestinal grave. Attention aux confusions avec l’Entolome livide aux lames échancrées, qui est toujours très toxique.

Syndrome associé

Syndrome gastro-intestinal : 15 minutes à 2 heures après l’ingestion. Se manifeste par des diarrhées, douleurs abdominales parfois intenses. L’arrêt des manifestations intervient spontanément en 2 jours au maximum, mais des intoxications nombreuses et sans gravité et quelques cas plus sévères ont été documentés. Très riche en mannitol, un glucide utilisé en pharmacie pour traiter la constipation, il est naturellement laxatif. Plus les exemplaires seront âgés plus ils seront riches en Mannitol, ce qui explique notamment les intoxications légères. A ce jour, l’explication des intoxications plus sévères n’a pas été documentée. Ce qui est certain c’est que les personnes chez qui il y a eu une intoxication sévère ne peuvent plus le consommer, l’odeur seule suffisant le plus souvent à leur donner la nausée.

Conduite à tenir

Traitement symptomatique, éventuellement hospitalisation. Au besoin, une réhydratation hydroélectrique par voie parentérale peut être mise en place.

Confusions avec risques