La tatoueuse lyonnaise Lucile Jorland, alias MacBernik, réalisera une démonstration de tatouage en temps réel et commentée.
Mardi 2 avril à 18h30, amphithéâtre Lacassagne, Faculté de Médecine Lyon Est et en ligne ICI

Après un accident ou une lourde maladie, la peau conserve les marques de l’épreuve traversée. Le tatouage est utilisé comme un moyen de se réapproprier un corps altéré, en reprenant le contrôle sur son image. Dans cette optique, quelles spécificités comporte le tatouage réalisé sur des cicatrices ou des brûlures ? Comment les malades abordent-ils cet outil thérapeutique d’un nouveau genre ?

Intervenants :
Nathalie Kaïd, plasticienne et photographe, directrice générale de l’association Sœurs d’Encre
Philippe Liotard, sociologue et maître de conférences à l’Université Claude Bernard Lyon 1
Aurélie Matias Ferreira alias Vulpera, tatoueuse à l’Atelier Tattoo Shop de Lyon, et membre de l’association Sœurs d’Encre.

Modératrice : Muriel Salle, historienne et maîtresse de conférence à l’Université Claude Bernard Lyon 1

Mardi 9 avril, de 12h15 à 13h45, médiathèque Paul Zech, Faculté de Médecine Lyon Est et en ligne ICI

Demi-journée d’étude co-organisée par Amos Frappa (Professeur agrégé – CESDIP) et Muriel Salle (Maîtresse de Conférences – Université Claude Bernard Lyon 1)

Médecin légiste, homme de l’art servant la justice, criminologue de renom, Alexandre Lacassagne (1843-1924) était aussi et surtout un « homme livre », écrit Patrick Bazin en 2004. Explorateur insatiable de tous les usages du langage, symbolique et iconographique avec les tatouages, autobiographique quand il recueille les « vies coupables » de criminels qu’il visite dans les prisons, lexical avec l’établissement d’un dictionnaire d’argot. Alexandre Lacassagne était un archiviste, des vies réprouvées ou des vies illustres, de celles des autres ou de la sienne. Ses centres d’intérêt sont multiples, ses réseaux considérables, ses archives conséquentes et diverses. Pour toutes ces raisons, Alexandre Lacassagne est un personnage, « être de papier » et parfois héros de romans noirs, mais aussi notable jouant un rôle social et scientifique important. Et ses archives sont un inépuisable gisement d’intrigues. Il a suscité l’intérêt d’historiennes et d’historiens aux profils multiples, qui ont porté sur l’homme et ses archives des regards pluriels. Nous vous invitons à croiser ces regards et à bâtir, autour d’Alexandre Lacassagne, des analyses mosaïques, à son image.

Mercredi 15 mai, amphithéâtre Lacassagne, Faculté de Médecine Lyon Est

A l’occasion de la réhabilitation de l’amphithéâtre Lacassagne, le Doyen Gilles Rode et le Professeur Laurent Fanton, chef du service de médecine légale de Lyon, vous invitent à célébrer son inauguration par une conférence consacrée à l’historique de la médecine légale lyonnaise jusqu’à nos jours.

Jeudi 16 mai de 17h à 19h, amphithéâtre Lacassagne, Faculté de Médecine Lyon Est

• La Faculté de Médecine Lyon Est
• L’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (INSPÉ)
• Le Laboratoire sur les Vulnérabilités et de l’Innovation dans le Sport (LVIS)
• L’Ecole Nationale Supérieure de la Police (ENSP)
• Les Hospices Civils de Lyon (HCL)
• Le Festival Quais du Polar

La rédaction des panneaux de l’exposition :

• Alain Barthélémy, artiste chercheur au Laboratoire d’Etudes en Sciences des arts de l’université Aix Marseille (LESA)
• François Briat, ingénieur projets au centre de recherche l’École Nationale Supérieure de la Police (ENSP).
• Laure Dartiguepeyron, bibliothécaire BU Lyon 1
• Emeline Gouillard, élève bibliothécaire enssib
• Philippe Liotard, sociologue membre du Laboratoire sur les Vulnérabilités et l’Innovation (LVIS) et maître de conférences à l’Université Claude Bernard Lyon 1
• Alessio Petrizzo, historien au centre interuniversitaire d’histoire culturelle de l’université de Padoue
• Muriel Salle, historienne et maîtresse de conférence à l’Université Claude Bernard Lyon 1