Galerie de la drogue sèche
Fiche :
Olivier (Feuille)
Nom français :
Olivier d'Europe, Olivier commun
Noms latins (synonymes) :
Olea europaea subsp. europaea
(syn : Olea alba Lam. ex Steud. ; Olea amygdalina Gouan ; Olea angulosa Gouan ; Olea argentata Clemente ex Steud. ; Olea atrorubens Gouan ; Olea bifera Raf. ; Olea brevifolia Raf. ; Olea cajetana Petagna ; Olea cayana Raf. ; Olea craniomorpha Gouan ; Olea ferruginea (Aiton) Steud. ; Olea gallica Mill. ; Olea hispanica Mill. ; Olea lancifolia Moench ; Olea longifolia (Aiton) Steud. ; Olea lorentii Hochst. ; Olea obliqua (Aiton) Steud. ; Olea oblonga Gouan ; Olea odorata Rozier ex Roem. & Schult. ; Olea officinarum Crantz ; Olea oleaster Hoffmanns. & Link ; Olea polymorpha Risso ex Schult. ; Olea praecox Gouan ; Olea racemosa Gouan ; Olea regia Rozier ex Roem. & Schult. ; Olea sativa Weston ; Olea sphaerica Gouan ; Olea sylvestris Mill. ; Olea variegata Gouan ; Olea viridula Gouan ; Phillyrea lorentii Walp.)
Famille (APG IV) :
Oleaceae
Définition de la drogue :
Feuille séchée d’Olea europaea L. 1
Identification macroscopique :
La feuille est simple, épaisse et coriace, lancéolée à obovale, de 30-50 mm de longueur et de 10-15 mm de largeur ; elle possède un apex mucroné et se rétrécit à la base en un court pétiole. Les bords sont entiers et réfléchis sur la face abaxiale. La face supérieure est de couleur grisâtre, lisse et brillante ; la face inférieure est plus claire et pubescente, surtout le long de la nervure médiane et des principales nervures latérales. 1
Astuces de reconnaissance : Feuilles enroulées
Risques de confusion : Boldo (Peumus boldus Molina)
Odeur : non renseigné
Saveur : non renseigné
Constituants chimiques :
Sécoiridoïdes (oleuropéine 5-9%, 6-O-oleuropéine, ligstroside, oléoroside), des flavonoides (lutéoline, apigénine), des acides phénols (acide chlorogénique) et des chalcones (olivine). Lipides (12-60% en fonction de la maturité du fruit) et 20 à 33% du noyau, avec de l’acide oléique (55-83%), de l’acide palmitique (7,5-20%), de l’acide linoléique (3,5-21%) et de l’acide stéarique (0,5-3,5%). Des sécoiridoïdes (olive verte) (oleuropéine, olacéine, ligustroside), des phénols (tyrosol, dopanol), des flavonoïdes et des anthocyanes. 3
Référentiel qualité :
Au minimum 5,0 pour cent d’oleuropéine. 1
Usage traditionnel :
Favorise l’élimination rénale d’eau et stimule les fonctions rénales et digestives. La feuille est indiquée également dans les hypertensions modérées accompagnées ou non d’excès de cholestérol.2,3,4
Précautions d'usage :
Effets indésirables :
non connu 2
Contre-indications :
Hypersensibilité à la substance active. 2
Précautions d’emploi :
Les patients présentant une maladie cardiaque ou une insuffisance rénale doivent consulter un médecin avant de prendre cette plante. L’utilisation chez les enfants et les adolescents de moins de de 18 ans n’a pas été établi.
Si les symptômes s’aggravent pendant l’utilisation du médicament, consulter un médecin ou
un professionnel de santé qualifié. Pas de données suffisantes pour l’utilisation pendant
la grossesse.2
Sources bibliographiques :
1 Pharmacopée Européenne 9.8, Olivier (feuille de), 01/2009: 1878
2Community herbal monography on Olea europaea L., folium EMA/HMPC/359238/2016. (lien hypertexte https://www.ema.europa.eu/en/documents/herbal-monograph/final-european-union-herbal-monograph-olea-europaea-l-folium-first-version_en.pdf)
3 Fleurentin J. – Du bon usage des plantes qui soignent – Ed. OUEST-FRANCE 2013, p.242.
4 Médicaments à base de plantes, Cahiers de l’Agence, 1998.
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