Galerie de la drogue sèche
Fiche :
Mélilot Officinal (Partie aérienne)
Nom français :
Mélilot jaune
Noms latins (synonymes) :
Melilotus officinalis (L.) Pall., (syn. Melilotus arvensis Wallr., Trifolium melilotus officinalis L.)
Famille (APG IV) :
Fabaceae
Définition de la drogue :
Partie aérienne séchée, entière ou fragmentée, de Melilotus officinalis (L.) Lam. 1
Identification macroscopique :
La tige de Melilotus officinalis est verte dressée, cylindrique et finement ridée. Les feuilles sont alternes, pétiolées, trifoliées et possèdent deux stipules lancéolés. Les folioles sont allongés, acuminés au sommet et à la base, avec un bord finement denté. La face supérieure est vert sombre, glabre, la face inférieure est vert plus pâle, avec des poils fins et courts, notamment à la base. Les fleurs de couleur jaune pâle, portent un calice velu à 5 dents inégales profondément divisées et une corolle papilionacée. Les fleurs sont disposées en grappes allongées.
Les fruits sont des gousses indéhiscentes de couleur brun-jaune, courtes et rétrécies à l’apex, à surface glabre et ridée transversalement, qui restent souvent incluses dans le calice. 1, 2, 3
Astuces de reconnaissance : On a un mélange hétérogène avec principalement des tiges. Ces tiges sont jaunes/vertes, épaisses avec un amas blanc à l’intérieur (aspect de polystyrène).
Risques de confusion : Fumeterre, Fumaria officinalis L. et Passiflore, Passiflora edulis Sims. 1, 2
Odeur : Odeur de foin coupé 1, 2
Saveur : non renseigné
Constituants chimiques :
hétéroside coumarinique : mélilotoside (glucoside de l’acide 2-hydroxycinnamique) ; acides phénols : mélilotique, salicylique ; des flavonoïdes : dérivés du kaempférol ; et des saponosides : mélilotigénine, soya-sapogénol B et E. 3
Référentiel qualité :
Au minimum 0,3 % de coumarine (C9H6O2 ; Mr 146,1) (drogue desséchée). 1


Usage traditionnel :
Utilisées par voie orale et en usage local dans l’insuffisance veineuse : sensation de jambes lourdes, hémorroïdes, fragilité capillaire cutanée.
Utilisées par voie orale dans le traitement des troubles digestifs (colites spasmodiques) et les troubles mineurs du sommeil.
Utilisées en usage local (collyre) dans les irritations ou les gênes oculaires, en application locale contre les entorses et les piqûres d’insectes et les inflammations mineures de la peau.2, 3, 4, 5
Précautions d'usage :
Effets indésirables : non renseigné
Contre-indication : L’utilisation chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n’a pas été établie en raison du manque de données adéquates. 5
Précaution d’emploi : Utilisation pour soulager les symptômes d’inconfort des jambes lourdes : Consulter un médecin si apparition de thrombophlébite ou induration sous-cutanée, douleur sévère, ulcère, gonflement soudain des deux jambes, insuffisance cardiaque ou rénale lors de l’utilisation du produit médicinal.
Utilisation pour inflammation mineure de la peau : Consulter un médecin si les symptômes d’inflammation s’aggravent ou des signes d’infection de la peau apparaissent pendant l’utilisation du produit médicinal. 5
Sources bibliographiques :
1 Pharmacopée Européenne 9.0, Mélilot, 07/2012:2120
2 Frohne D., Pfänder H.J., Anton R. (2009). « Plantes à risques. Un ouvrage destiné aux pharmaciens, médecins, toxicologues et biologistes ». TEC et DOC, p. 184, 185, 339
3 J. Fleurentin – Du bon usage des plantes qui soignent – OUEST-FRANCE 2013, p. 232-233
4 “Médicaments à base de plantes”, Cahiers de l’Agence, 1998
5 European Union herbal monograph on Melilotus officinalis (L.) Lam., herba EMA/HMPC/44166/2016 (lien hypertexte : https://www.ema.europa.eu/en/documents/herbal-monograph/final-european-union-herbal-monograph-melilotus-officinalis-l-lam-herba_en.pdf)



0 commentaire