Galerie de la drogue sèche
Fiche :
Framboisier commun (Feuille)
Nom français :
Framboisier commun, Ronce du mont Ida
Noms latins (synonymes) :
Rubus idaeus L. (syn. R. acanthocladus Borb ; R. buschii (Rozanova) Grossh. ; R. chrysocarpus Čelak. ex Gyer ; R. × euroasiaticus Sinkova ; R. fragrans Salisb. ; R. frambaesianus Lam. ; R. glaber Mill. ex Simonk. ; R. greeneanus L.H.Bailey ; R. leesii Bab. ; R. obtusifolius Willd. ; R. sericeus Gilib. ; R. vulgatus Rozanova ; Batidaea idea (L.) Nieuwl. ; B. vulgaris Nieuwl.)
Famille (APG IV) :
Rosaceae
Définition de la drogue :
La partie utilisée du framboisier est constituée par la feuille composée ou la foliole. L’usage est étendu aux Rubus sp.1
Identification macroscopique :
La drogue sous forme coupée est caractérisée par les fragments de feuilles : presque sans poils sur la face supérieure, de couleur vert foncé à brun-vert ; la face inférieure, à nervures pennées, est par contre très tomenteuse, d’aspect gris argenté, entraînant une agglomération en masses compactes. Quelques fragments de feuilles à bord très dentelés peuvent être observés ainsi que de grands fragments de pétioles et de tiges verts ou rougeâtres. Le pétiole et la partie inférieure de la nervure principale portent parfois quelques petites épines.2
Astuces de reconnaissance : Fragments de feuilles agglomérés (aspect « sac d’aspirateur ») avec en plus des épines sous la nervure principale (Rubus sp.)
Risques de confusion : Cassis (Ribes nigrum), Myrtille (Vaccinium myrtillus), Orthosiphon (Orthosiphon stamineus), Bardane (Arctium lappa)
Odeur : non renseigné
Saveur: Légèrement astringente, amère2
Constituants chimiques :
Tanins de types gallique et ellagique hydrolysables (5 %) ; acides organiques (acides citrique et isocitrique) ; flavonoïdes ; triterpènes pentacycliques ; traces de vitamine C.1,2
Référentiel qualité :
La feuille de Rubus sp. contient au minimum 5,0 pour cent de tanins. 1


Usage traditionnel :
Par voie orale dans le soulagement des spasmes mineurs associés aux périodes menstruelles et dans le traitement des diarrhées légères grâce à ses propriétés astringentes.
Par voie locale, en gargarisme dans les affections douloureuses et inflammatoires de la bouche et du pharynx et dans le traitement des petites plaies.2,3
Précautions d'usage :
Effets indésirables : non renseigné
Contre-indications : En cas d’hypersensibilité à la ou les substance(s) active(s).3
Précautions d’emploi : Si les symptômes persistent plus d’une semaine (2 semaines pour l’indication sur la sphère digestive) ou s’aggravent pendant l’utilisation du médicament, consultez un médecin ou un professionnel de santé qualifié. L’utilisation chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n’a pas été établie faute de données suffisantes. La sécurité pendant la grossesse et l’allaitement n’a pas été établie.3
Sources bibliographiques :
1 Pharmacopée française XX, Rubus sp. Janvier 1991 : tome 2.
2 Wichtl M., Anton R. (2003). « Plantes thérapeutiques Tradition, pratique, officinale, science et thérapeutique (2eed)». TEC et DOC, p. 529-30.
3 Community herbal monograph on Rubus idaeus L., folium EMA/HMPC/44211/201. (https://www.ema.europa.eu/documents/herbal-monograph/final-community-herbal-monograph-rubus-idaeus-l-folium_en.pdf)

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