Galerie de la drogue sèche
Fiche :
Valériane Officinale (Racine)
Nom français :
Valériane des collines
Noms latins (synonymes) :
Valeriana officinalis L., (syn. Valeriana alternifolia Bunge, Valeriana exaltata J.C. Mikan)
Famille (APG IV) :
Caprifoliaceae
Définition de la drogue :
Organes souterrains séchés, entiers ou fragmentés de Valeriana officinalis L. s.l., comprenant le rhizome entouré des racines et les stolons. 1
Identification macroscopique :
Valeriana officinalis est vivace par un système de rhizomes, de stolons et de racines. Le rhizome est gris-jaune ou gris-brun clair, conique ou cylindrique. Il peut atteindre environ 50 mm de longueur et 30 mm de diamètre. Il est atténué ou comprimé à la base et possède de nombreuses racines. Sur l’apex, on trouve une cicatrice concave, laissée par les parties aériennes. La base des tiges est rarement présente. A l’intérieur du rhizome, on trouve une moelle lacuneuse et des cloisons transversales, visibles sur une coupe longitudinale.
Les racines sont de la même teinte que le rhizome, presque cylindriques. Leur diamètre est de 1-3 mm, leur longueur peut dépasser 100 mm. Les racines latérales sont filiformes, fragiles et peu nombreuses. La cassure est courte.
Les stolons présentent des nœuds saillants séparés par des entre-nœuds striés longitudinalement, d’une longueur de 20-50 mm. Leur cassure est fibreuse.1, 2
– Astuces de reconnaissance :
– Risques de confusion : Ipéca, Carapichea ipecacuanha (Brot.) L.Andersson.
– Odeur : La racine n’a pas d’odeur, c’est après le séchage que celle-ci se développe. Forte odeur typique persistante des racines, désagréable. 2
– Saveur : non renseigné
Constituants chimiques :
Sesquiterpènes thermolabiles cétoniques : valéranone ; alcooliques : alcool kessylique ; aldéhydique ; acides : acides valériniques et hydroxyvaléréniques ; iridoïdes : valépotriates (0,5-2%) ; huile essentielle : riche en esters du bornéol ; acide gamma aminobutyrique (gaba) ; sucres ; acides aminés : glutamine, arginine ; lignanes ; et quelques alcaloïdes à l’état de trace. 2
Référentiel qualité :
huile essentielle : au minimum 4 mL/kg (drogue desséchée),
acides sesquiterpéniques : au minimum 0,17 pour cent m/m, exprimés en acide valérénique (C15H22O2 ; Mr 234,3) (drogue desséchée). 1

Usage traditionnel :
Par voie orale : Troubles mineurs du sommeil de l’adulte et de l’enfant, états de nervosité, aide à la digestion, troubles gastro-intestinaux d’origine nerveuse et en tant qu’adjuvant dans les états spasmolytiques des muscles lisses. 2, 3, 4
Précautions d'usage :
Effets indésirables : non renseigné
Contre-indication : L’utilisation chez les enfants de moins de 12 ans n’a pas été établie en raison du manque de données adéquates. 3
Précaution d’emploi : Consulter un médecin si les symptômes s’aggravent pendant l’utilisation du produit médicinal. 3
Sources bibliographiques :
1 Pharmacopée Européenne 9.0, Valériane (racine de), 04/2017:0453
2 Fleurentin J. – Du bon usage des plantes qui soignent – OUEST-FRANCE 2013, p. 30-31
3 European Union herbal monograph on Valeriana officinalis L., aetheroleum EMA/HMPC/278053/2015 (lien hypertexte associé : https://www.ema.europa.eu/en/documents/herbal-monograph/final-european-union-herbal-monograph-valeriana-officinalis-l-aetheroleum_en.pdf)
4 OMS, Radix Valerianae (lien hypertexte associé : http://apps.who.int/medicinedocs/fr/d/Js2200e/29.html#Js2200e.29)



0 commentaire