Fiche :

Erythrée Petite Centaurée (Sommité Fleurie)

Nom français :

Petite-centaurée commune, Petite-centaurée rouge

Noms latins (synonymes) :

Centaurium erythraea Rafn (Syn : Centaurella dichotoma Delarbre ; Centaurium capitatum (Willd. ex Roem. & Schult.) Borbás ; C. corymbosum (Dulac) Druce ; latifolium(Sm.) Druce ; C. lomae(Gilg) Druce ; C. minus Moench ; Chironia centaurium (L.) F.W.Schmidt ; Erythraea capitata Willd. ex Roem. & Schult ; Erythraea centaurium (L.) Pers. ; E. centaurium (L.) Borkh. ; E. corymbosa Dulac ; E. germanica Hoffmanns. & Link ; E. latifolia Sm ; E. lomae Gilg ; E. rhodensis Boiss. & Reut. ; E. shuttleworthiana Rouy ; E. vulgaris Gray ; Gentiana centaurium L. ; G. gerardii F.W.Schmidt ; G. palustris Lam. ).

Famille (APG IV) :

Gentianaceae

Définition de la drogue :

Parties aériennes stériles séchées, entières ou fragmentées.1

Identification macroscopique :

Les parties aériennes fleuries sont caractérisées par des fragments de tige creux, grêles, tétragones, le plus souvent jaunâtres, et des fleurs rougeâtres pouvant atteindre 8 mm de long. Les anthères des étamines, enroulées en spirale après la libération du pollen, sont également caractéristiques. Des morceaux de petites feuilles à bord lisse, glabres et opposées, sont moins apparents. Les fruits sont des capsules déhiscentes par 2 valves présentes occasionnellement, renfermant de minuscules graines fauves profondément ridées.2

Astuces de reconnaissance : Petites fleurs rouges

Risques de confusion : Bleuet (Centaurea cyanus L.), Gentiane jaune (Gentiana lutea L.) Prêle des champs (Equisetum arvense L.).

Odeur : Faible, caractéristique 2

Saveur : Très amère 2

Constituants chimiques :

Hétérosides sécoiridoïdiques très amers en faible quantité (swertiamarine, gentioicroside, swéroside, gentioflavoside…), flavonoïdes (jusqu’à 0,4%, xanthones hautement méthoxylées (méthylbellidifoline, eustomine et desméthyleustomine), acides phénoliques (p-coumarique, protocatéchique et férulique), esters hydroxylés des acides téréphtaliques, triterpènes en faible quantité, phytostérols et alcaloïdes artéfacts dérivant de la pyridine et de l’actinidine. 2

Référentiel qualité :

Au minimum 3,4% d’hétérosides hydroxyanthracéniques, exprimés en sennoside B 1


Usage traditionnel :

Troubles dyspeptiques gastro-intestinaux légers (traitement des dyspepsies chroniques par augmentation des sécrétions gastriques) et perte temporaire d’appétit (stimule l’appétit par son amertume). 2,3,4

Précautions d'usage :

Effets indésirables : non connu, nausée et troubles de l’estomac en cas de surdosage.3

Contre-indications : hypersensibilité à la substance active, ulcère peptidique 3

Précautions d’emploi : L’utilisation chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n’a pas été établie faute de données suffisantes. Si les symptômes s’aggravent pendant l’utilisation du médicament, consultez un médecin ou un professionnel de la santé qualifié. Utilisation non recommandée pendant la grossesse et l’allaitement.3

Sources bibliographiques :

1 Pharmacopée Européenne 9.0, Centaurée (petite) 01/2008 : 1301.

2 Wichtl M., Anton R. – Plantes thérapeutiques. Tradition, pratique officinale, science et thérapeutique – 2e Ed. TEC et DOC 2013, p. 124

3 Community herbal monograph on Centaurium erythraea Rafn. s.l.,.EMA/HMPC/277493/2015 (en lien hypertexte avec https://www.ema.europa.eu/en/documents/herbal-monograph/european-union-herbal-monograph-centaurium-erythraea-rafn-sl-herba_en.pdf)

4 Médicaments à base de plantes, Cahiers de l’Agence, 1998


Galerie de la drogue sèche


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