Galerie de la drogue sèche
Fiche :
Aspérule odorante (Partie aérienne)
Nom français :
Aspérule odorante, Gaillet odorant, Muguet des dames, Belle étoile, Thé Suisse
Noms latins (synonymes) :
Galium odoratum (L.) Scop., (syn. Asperula odorata L., Asterophyllum asperula Schimp. & Spenn)
Famille (APG IV) :
Rubiaceae
Définition de la drogue :
Partie aérienne fleurie, sèche de Galium odoratum (L.) Scop. 1
Identification macroscopique :
La tige est quadrangulaire vert-brunâtre et lisse. Au niveau des nœuds, on observe l’insertion en verticille de 2 feuilles accompagnées de 4 à 6 stipules (ressemblant aux feuilles). Ces feuilles/stipules sont vert sombre, luisantes, avec une face inférieure plus claire vert pâle. Elles sont oblongues et lancéolées, à bord rude au toucher (présence de poils durs) et acuminées à l’extrémité.1, 5
- Astuces de reconnaissance : insertion en verticille de feuilles/stipules, tiges striées
- Risques de confusion : Orthosiphon (Orthosiphon aristatus (Blume) Miq.)
- Odeur : aromatique agréable de foin (odeur de coumarine apparaissant au séchage).1
- Saveur : un peu astringente et amère.1
Constituants chimiques :
coumarine (0,4-1,7%) ; iridoïde (0,3%) : aspéruloside ; acides : phénylacrylique, phénylcarboxylique, caféine ; vitamine C ; traces d’huile essentielle : linalol, bornéol, anéthole ; et un marqueur d’identité (7, 11, 15-triméthylhexane-décan-2-one) ; mélilotoside : glucoside de l’acide alpha-hydroxycinnamique. 2,3
Référentiel qualité :
Au minimum ~1 % (m/m ) de coumarine (C9H6O2 ; Mr 146,1). 5


Usage traditionnel :
Par voie orale : utilisée dans le traitement des troubles digestifs (comme les colites spasmodiques douloureuses, les gastrites, les ballonnements, les lenteurs à la digestion, les éructations et les flatulences) et comme sédatif dans la nervosité et les troubles mineurs du sommeil. 3, 4
Précautions d'usage :
- Effets indésirables : non renseigné
- Contre-indication : non renseigné
- Précaution d’emploi : la teneur en coumarine du vin de Mai ne doit pas dépasser 5 mg/L car une consommation abusive de doses élevées (4g chez l’homme) induit des nausées, des vomissements, des vertiges et des maux de tête. Surconsommation pouvant induire une toxicité hépatique. 3
Sources bibliographiques :
1 Pharmacopée française 1987, Aspérule odorante, Asperula odorata.
2 D. Frohne, H.J. Pfänder, R. Anton -2009. « Plantes à risques. Un ouvrage destiné aux pharmaciens, médecins, toxicologues et biologistes ». TEC et DOC, p. 338-340
3 J. Fleurentin – Du bon usage des plantes qui soignent – OUEST-FRANCE 2013, p. 202-203
4 “Médicaments à base de plantes”, Cahiers de l’Agence, 1998
5 J. Bruneton – Pharmacognosie, phytochimie, plantes médicinales. 5ème édition, Lavoisier Tec & Doc 2016, p.373.

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