Smart Jardin


Fiche :

Guimauve Officinale (Feuille)

Nom français :

Guimauve, Guimauve sauvage, Mauve blanche, Bourbon de Saint-Jacques

Noms latins (synonymes) :

Althaea officinalis L. (syn. Malva althaea E.H.L. Krause)

Famille (APG IV) :

Malvaceae

Définition de la drogue :

Feuille séchée, entière ou coupée, d’Althaea officinalis L.1

Identification macroscopique :

Les feuilles sont fragmentées et présentent un aspect feutré. Elles sont pubescentes sur les deux faces, tout comme le pétiole. La drogue peut également contenir des parties du pédoncule fructifère, des fruits et des graines. Les feuilles mesurent 7 à 10 cm de longueur mais en séchant elles se recroquevillent pour former des petites boules duveteuses. Le limbe gris-vert, cordiforme ou ovale, se compose de 3 à 5 lobes. Ses bords sont crénelés ou dentés. Les feuilles sont surmontées de nervures palmées caractéristiques.1,2

Astuces de reconnaissance : Les feuilles s’enroulent sur elles-mêmes et sont recouvertes d’un duvet blanc

Risques de confusion : Marrube vulgaire (Marrubium vulgare L.), Sauge officinale (Salvia officinalis L.), Mauve (Malva sylvestris L.)

Odeur : Faible2

Saveur : Mucilagineuse2

Constituants chimiques :

Mucilages (6-9 %) : arabinogalactane, galacturonorhamnane, α-1,6-glucane ; flavonoïdes (1,4-2,6 %) : tiliroside, hypolaétine-8-gentiobioside, isoscutellaréine ; acides phénols ; scopolétol ; tanins ; minéraux (5-7 %).1,2,3

Référentiel qualité :

Non renseigné


Usage traditionnel :

Par voie orale dans les douleurs digestives, dans le traitement symptomatique de la constipation (laxatif de lest) ainsi que dans le traitement symptomatique de la toux d’irritation et des maux de gorge.

En gargarisme ou en bain de bouche dans les affections de la cavité buccale et du pharynx ou comme antalgique.

Par voie externe en tant qu’adoucissant et antiprurigineux pour les affections dermatologiques telles que les crevasses, les écorchures, les gerçures ou les piqûres d’insectes.2,3,4

Précautions d'usage :

Précautions d’emploi : L’absorption d’autres médicaments pris simultanément peut être ralentie, respecter un intervalle de 2h entre les prises.2

Sources bibliographiques :

1 Pharmacopée Européenne 9.0, Guimauve (Feuille de), 01/2012:1856.

2 Wichtl M., Anton R. – Plantes thérapeutiques. Tradition, pratique officinale, science et thérapeutique – 2e Ed. TEC et DOC 2013, p. 30.

3 Fleurentin J. Du bon usage des plantes qui soignent – Edition OUEST-FRANCE 2013, p. 264.

4 Médicaments à base de plantes, Cahiers de l’Agence, 1998.