Fiche :

Eglantier (Fruit)

Nom français :

Rosier sauvage, Eglantier

Noms latins (synonymes) :

Rosa canina L. et autres espèces du genre Rosa.

Famille (APG IV) :

Rosaceae

Définition de la drogue :

Réceptacle floral et reste des sépales, débarrassés des akènes, séchés, de Rosa canina L., Rosa pendulina L. et autres espèces de Rosa.1

Identification macroscopique :

La drogue entière possède une forme arrondie à ovoïde et mesure 1 à 2 cm de long et 0,5 à 1,5cm d’épaisseur. Il s’agit d’un pseudo-fruit charnu et souple, très ridé et d’aspect brillant rouge-brun plus ou moins foncé. Celui-ci porte à son extrémité supérieure des sépales réduits formant un disque pentagonal de couleur rose pâle à orangé dont les angles sont émoussés. Au centre de ce disque se distingue les restes du style mesurant environ 1 mm. Le réceptacle creux et garni de poils clairs courts et raides contient les fruits. Ceux-ci, pointus et de forme ovoïde, jaune-bruns, mesurent 5 mm de long et 3 mm d’épaisseur. Si l’on coupe en 2 la drogue, les fragments sont de couleur rouge charnu, leurs bords sont enroulés cornés et translucides. L’aspect interne est recouvert de poils piquants alors que l’extérieur est lisse.1,2

Astuces de reconnaissance : Le fruit le cynorrhodon est largement connu sous le nom de “gratte-cul”, son enveloppe de couleur rouge est flétrie en séchant. Il ressemble à de petits pruneaux.

Risques de confusion : Genévrier commun (Juniperus communis L.), Sureau noir (Sambucus nigra L.), Myrtille (Vaccinium myrtillus L.)

Odeur : Fruitée2

Saveur : Sucrée, acidulée et agréable2

Constituants chimiques :

Vitamine C = acide-L-ascorbique (0,2-2 % selon les espèces) ; pectine (15 %) ; acides organiques : malique, citrique, quinique et gallique ; glucoside de mono et diglycérol ; tanins : dérivés de l’acide gallique ; flavonoïdes : tiliroside, ester paracoumarique ; anthocyanes ; caroténoïdes : rubixanthine, lycopène, zéaxanthine, β-carotène ; flavanediols : catéchol, épicatéchol, gallocatéchol, leucopéonidine ; vitamine E ; huile essentielle (0,03 %).1,2,3

Référentiel qualité :

Minimum 0,3 pour cent d’acide ascorbique (C6H8O6 ; Mr 176,1) (drogue desséchée).1


Usage traditionnel :

Par voie locale comme adoucissant et antiprurigineux dans les affections dermatologiques telles que les crevasses, les écorchures, les gerçures ou les piqûres d’insectes ou pour soulager une inflammation cutanée mineure. Utilisé comme antalgique et anti-inflammatoire dans les affections de la cavité buccale et ou du pharynx.

Par voie orale dans les refroidissements, les infections grippales et pour augmenter les défenses immunitaires.2,3,4,5

Précautions d'usage :

Effets indésirables : non renseigné

Contre-indications : en cas d’hypersensibilité à la substance active.4

Précautions d’emploi : Si les symptômes persistent plus d’une semaine pendant l’utilisation du médicament, consultez un professionnel de santé qualifié. L’utilisation chez les enfants de moins de 12 ans n’a pas été établie en raison du manque de traitement adéquat. L’utilisation pendant la grossesse et l’allaitement n’est pas recommandée.4

Sources bibliographiques :

1 Pharmacopée Européenne 9.0, Cynorrhodon, 07/2019:1510.

2 Wichtl M., Anton R. (2003). « Plantes thérapeutiques Tradition, pratique, officinale, science et thérapeutique (2eed)». TEC et DOC, p. 519-21.

3 Fleurentin J. Du bon usage des plantes qui soignent – Edition OUEST-FRANCE 2013, p 68-9.

4 Community herbal monograph on Rosa gallica L., Rosa centifolia L., Rosa damascena Mill., flos EMA/HMPC/137299/2013. (https://www.ema.europa.eu/documents/herbal-monograph/final-community-herbal-monograph-rosa-gallica-l-rosa-centifolia-l-rosa-damascena-mill-flos_en.pdf)

5 Médicaments à base de plantes, Cahiers de l’Agence, 1998.


Galerie de la drogue sèche


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