Le regain d’intérêt pour les collections naturalistes s’accompagne d’un effort soutenu d’organisation en réseau dont l’un des buts majeurs est de rendre public leur contenu. En effet, un spécimen est de peu d’utilité si l’on ignore qu’il existe. En revanche, connaître son existence ouvre de formidables perspectives de valorisation pour la recherche et la formation. Cependant, cette mise à disposition de l’information suppose un colossal travail de création et d’organisation de bases de données, du niveau local jusqu’au niveau international. Les grands organismes gestionnaires de collections ont conçu une procédure unique et acceptée par tous de décrire un spécimen : le Darwin Core, qui permettra de programmer des requêtes sur des critères reconnus dans le monde entier. Sous l’égide de l’OCDE (Organisation pour la Coopération et le Développement Economique), une base de données mondiale sur la biodiversité a été créée, le Global Biodiversity Information Facility (GBIF), pour réunir toutes les données actuelles et passées sur la biodiversité.  Cette base de donnée est elle-même structurée en réseau, chaque pays gérant sa propre base (GBIF-France).

Les collections naturalistes participent à ces bases de données. Elles s’organisent elles-mêmes en réseau pour mutualiser au mieux le travail. En France, le réseau RéColNat (Réseau des Collections Naturalistes) est un instrument de recherche du Ministère de la recherche auquel adhère le CERESE. RéColNat organise les bases de données des collections françaises et coordonne aussi des rencontres et des formations pour le partage de compétences.

A l’échelle européenne, un projet de réseau est en cours de construction pour faciliter l’accès aux collections (DISSCO, DIstributed System of Scientific Collections).

Le schéma suivant présente la trame de cette organisation :